Abolition de la peine de mort aux Etats-Unis & libération de Mumia Abu-Jamal !

Lundi 2 juillet (18 heures) place de la Concorde à Paris : rassemblement contre la peine de mort aux Etats-Unis

A l’initiative de l’Association des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT), les organisations abolitionnistes françaises vous donnent chaque année rendez-vous le 2 juillet (date anniversaire du rétablissement en 1976 de la peine de mort aux Etats-Unis) à proximité de l’ambassade américaine. Comme les années précédentes, le Collectif LIBERONS MUMIA vous appelle à participer nombreux à ce rassemblement.

Mercredi 4 juillet (18 heures) : rassemblement à Paris pour la libération de MUMIA

Le prochain rassemblement mensuel pour la libération de Mumia Abu-Jamal aura lieu à proximité de l’ambassade des Etats-Unis place la Concorde : angle rue de Rivoli – jardin des Tuileries / Métro Concorde.

Nous vous rappelons que le prochain événement très important concernant le recours de la défence de Mumia est l’audience publique devant la justice de Pennsylvanie qui aura lieu le 30 août. L’enjeu est la possible révision du procès de 1982 au terme duquel Mumia a été condamné à mort. A cette occasion, une délégation française se rendra à Philadelphie.

Libération de Debbie Africa (suite)

La presse américaine a fait largement écho à la libération de cette femme qui a passé 40 ans de sa vie en prison (voir nos infos précédentes). Nous aurons l’occasion de revenir sur cette incroyable affaire qui n’est pas terminée car tous les autres condamnés de la communauté MOVE encore vivants sont toujours incarcérés. Début août prochain, des initiatives de mobilisation auront lieu notamment à Philadelphie pour exiger leur libération. Le Collectif français LIBERONS MUMIA vous invitera à cette occasion à marquer votre solidarité envers ces femmes et ces hommes victimes de la répression policière dénoncée par le journaliste Mumia Abu-Jamal, alors témoin, il y a plus de quatre décennies.

En mars dernier, une délégation de notre Collectif (*) a rendu visite en prison à Debbie Janet et Janine. Sous la signature de Patrick Kamenka, dirigeant du syndicat national des journalistes CGT et membre de la délégation, le magazine l’Humanité Dimanche, publie le récit de cette rencontre (télécharger l’article).

Aujourd’hui Debbie est libre, laissant derrière elle ses compagnes d’infortune. La Commission des libérations conditionnelles leur a en effet refusé la possibilité de rentrer chez elles en raison du fait qu’elles n’auraient pas exprimé de remords (pour le meurtre qu’elles n’ont pas commis!). La commission a ignoré la seule évaluation pertinente en vertu de la loi de Pennsylvanie qui vaille: qu’elles ne représentent pas une menace pour la sécurité publique. La Commission a également menti, affirmant que Janet et Janine avaient reçu une recommandation négative du bureau du procureur, alors qu’en réalité le procureur, Larry Krasner, recommandait pour les trois prisonnières – Debbie, Janet et Janine – qu’elles bénéficient d’une libération conditionnelle. Il se disait  » confiant « que Janet et Janine, comme Debbie, ne représenteraient pas une menace pour Philadelphie et « convaincu que leur maintien en prison ne rendrait pas plus sûre la ville ». Enfin, sachez que les autorités pénitentiaires étaient aussi favorables à leur libération.

(*) Claude Guillaumaud-Pujol, Patrick Kamenka, Jacky Hortaut

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