POUR LA LIBERATION DE MUMIA et l’abrogation de la Loi privant les prisonniers de Pennsylvanie de leur droit d’expression

Rassemblement place de la Concorde à Paris
MERCREDI 1er AVRIL à 18 heures

à proximité de l’Ambassade des Etats-Unis
angle Rue de Rivoli / Jardin des Tuileries

Comme chaque premier mercredi du mois, nous donnons rendez-vous aux franciliens pour exiger la libération de Mumia Abu-Jamal. 

Rappelons que le journaliste noir américain a déjà passé plus de 33 ans en prison dont 30 dans l’enfer du couloir de la mort. Il a toujours clamé son innocence sans jamais pouvoir la défendre face à un système judiciaire raciste et inéquitable. Arrêté et incarcéré à l’âge de 28 ans, il aura 61 ans le 24 avril prochain. Marié, père et grand-père, Mumia veut « rentrer à la maison ». Agissons pour que sa libération et son retour auprès de siens interviennent le plus vite possible.

L’actualité c’est aussi l’ouverture du procès – ce lundi 30 mars – pour l’abrogation de la Loi privant les prisonniers de leur droit d’expression en Pennsylvanie.

Rappelons que ce recours en justice contre cette loi votée et promulguée en octobre 2014 est en contradiction totale avec le 1er amendement de la Constitution des Etats-Unis qui garantit le droit de parole et d’écriture à tous les citoyens américains sans exception aucune. Cette action en justice est à l’initiative de prisonniers (dont Mumia), de journalistes, de Prison Radio (radio associative qui fait entendre la voix des prisonniers et particulièrement celle de Mumia) et de plusieurs organisations de défense des droits humains. Sachez que depuis la promulgation de cette loi, Mumia et d’autres prisonniers ont été empêchés à plusieurs reprises de parler sur Prison Radio. A l’occasion de l’ouverture du procès, de nombreux soutiens à Mumia seront présents dans la salle d’audience et devant le tribunal à Harrisburg (capitale de la Pennsylvanie).

Une étude du Nouvelobs sur l’évolution de la peine de mort aux Etats-Unis

Alors que 80% des Américains se déclaraient favorables à la peine de mort en 1994, ils ne sont plus que 63 % aujourd’hui selon l’institut Gallup. Pour mémoire, lors de l’abolition de la peine de mort en France en 1981, l’opinion publique était également favorable à son maintien dans les mêmes proportions.

Prenez connaissance de l’étude du Nouvelobs en cliquant sur le lien

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