Ces trois femmes afro-américaines, emprisonnées depuis 39 ans, avaient alors 20 ans lorsqu’elles ont été condamnées en 1978. Jusqu’à ce jour, leurs demandes de libération conditionnelle ont été systématiquement rejetées au motif qu’elles refusent de faire amende honorable pour un crime qu’elles ont toujours réfuté avoir commis et pour lequel elles ont été condamnées – avec six autres membres de leur famille – à des peines de 30 à 100 ans de prison.

Cette terrible histoire qui a décimé la petite communauté MOVE, à laquelle ces hommes et ces femmes appartiennent, illustre le racisme, la violence et la répression de la société américaine à l’encontre des minorités, avec au premier rang la minorité noire.

Mumia Abu-Jamal, alors jeune journaliste, a pris fait et cause pour cette communauté (Photo ci-dessous : Mumia au procès des Move 9).

Depuis sa prison, Mumia Abu-Jamal a lancé un appel en 2016 pour soutenir la demande de libération de ces trois femmes. A cette occasion, le Collectif français « LIBERONS MUMIA » a édité une carte-postale à l’adresse du Gouverneur de Pennsylvanie. Près de 10.000 signatures ont été recueillies dans la France entière. Malheureusement, la justice américaine ne les a toujours pas libérées alors qu’en 2018 elles auront passé 40 ans de leur vie en prison … pour une condamnation de 30 ans ! Raison de plus pour poursuivre la mobilisation.

Pour en savoir plus sur cette histoire douloureuse :

• Nine, l’histoire de la communauté MOVE : www.move-thestory.com
• Prendre connaissance de l’exposition 
•  Lecture du livre « Prisons de femmes » de Claude Guillaumaud-Pujol paru aux Editions Le Temps des Cerises (bon de commande)

Résumé en vidéo : Qui sont les Move ?