Mumia bénéficiera-t-il enfin d’un nouveau procès (suite) ?

Une nouvelle audience publique aura lieu ce lundi 29 octobre pour examiner la demande en révision de son procès raciste et expéditif ayant abouti à sa condamnation à mort en 1982 … Ce sera la septième audience depuis avril 2017 et la cinquième depuis l’entrée en fonction du nouveau Procureur Larry Krasner. A cette occasion, les soutiens à Mumia du monde entier ont décidé d’interpeller publiquement le procureur. Vous trouverez en cliquant ici l’appel signé par de nombreuses organisations parmi lesquelles figure le Collectif français LIBERONS MUMIA. Rappelons que l’enjeu de ce procès vise à faire reconnaître l’implication permanente de l’ancien procureur Ronald Castille dans cette affaire et son refus de se récuser comme la loi en fait désormais obligation à tout magistrat. Vous trouverez également, à la suite de l’appel, le message du Collectif français adressée au Procureur Larry Krasner …

Rassemblement « MUMIA » mercredi 7 novembre (18h)
Place de la Concorde à Paris

Comme chaque premier mercredi du mois, nous vous donnons rendez-vous à proximité de l’ambassade des Etats-Unis à Paris place la Concorde : angle rue de Rivoli – jardin des Tuileries (Métro Concorde). L’occasion de rappeler aux autorités américaines l’attention toute particulière que portent les nombreux soutiens français au journaliste afro-américain dans son courageux combat contre l’injustice dont il est victime depuis 36 ans.

La Cour suprême de l’Etat de Washington interdit la peine de mort

Dans son jugement unanime, la Cour a déclaré que  » la peine de mort, infligée de manière arbitraire et fondée dans la plupart des cas sur des préjugés raciaux, ne servait aucun objectif de la justice pénale « . Le législateur n’ayant pas jugé opportun de promulguer une nouvelle loi autorisant la peine capitale, toutes les condamnations à mort ont été commuées en emprisonnement à vie … Pour en savoir plus, cliquez ici.

Mesures punitives sans précédent dans les prisons de Pennsylvanie

En prise au début de l’été avec un mouvement de protestation des prisonniers sur leurs conditions inhumaines d’incarcération, l’Administration pénitentiaire de Pennsylvanie a décidé fin août de mettre tous les détenus à l’isolement durant plusieurs jours. Ils furent cantonnés à prendre leurs repas en cellule et privés de sortie dans la cour de la prison, de visite, d’appel téléphonique, de courrier et d’accès à l’infirmerie. Le prétexte officiel était l’entrée supposée de drogues synthétiques liquides dans plusieurs établissements ayant causé des malaises au personnel pénitentiaire chargé d’ouvrir le courrier des prisonniers … Pour en savoir plus, cliquez ici.