42 ans après un certain 9 décembre 1981

Il y a 42 ans en plein centre ville de Philadelphie (Etats-Unis), le 9 décembre 1981, un policier était tué et Mumia grièvement blessé.

Quelques mois plus tard, malgré sa dénégation et l’absence de preuves, Mumia était condamné à la peine de mort pour meurtre au terme d’un procès raciste et expéditif dénoncé par la Commission des droits de l’Homme de l’ONU, Amnesty International et le Parlement européen.

Après trois décennies de survie dans le couloir de la mort où il fut exposé à deux ordonnances d’exécution – heureusement annulées grâce à la mobilisation internationale – sa peine fut commuée en 2011 à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle (une deuxième peine de mort  » lente  » selon les propos de Mumia).

En avril 2023, l’espoir de pouvoir enfin défendre son innocence après avoir obtenu un droit d’appel pour contester sa condamnation se transforme en déni de justice. La juge en charge de l’affaire refuse catégoriquement d’examiner les nombreuses et nouvelles preuves présentées par sa défense. Un pied de nez qui défie le droit le plus élémentaire ! Ses avocats ont déposé un recours mais en attendant, sans soins et suivi sérieux, son état de santé continue de se dégrader et met sa vie en danger.

Aux dernières nouvelles, les conditions sanitaires de la prison se sont beaucoup détériorées en raison des coupures permanentes d’eau. Déjà peu potable, elle est désormais le plus souvent inaccessible pour se laver (canalisations défectueuses) et l’eau chaude n’est plus à disposition, privant Mumia des bains indispensables qu’il doit prendre pour soulager ses problèmes de peau. Par ailleurs, la nourriture, outre sa qualité très médiocre, est totalement inadaptée à son état. Conséquences, ses rares visiteurs ont constaté avec inquiétude son amaigrissement qui se poursuit. Ses avocats mettent tout en œuvre pour exiger que l’administration pénitentiaire diligente les examens appropriées et les traitements nécessaires.

Cette situation très préoccupante nécessite un sursaut de la mobilisation internationale pour le sortir de cet enfer mortifère.

En ce sens, des initiatives marqueront le 42ème anniversaire de son arrestation aux Etats-Unis et dans le monde.

A Paris, notre prochain rassemblement mensuel place de la Concorde le MERCREDI 6 DECEMBRE (18 heures à proximité de l’ambassade des Etats-Unis) sera l’occasion de rappeler aux autorités américaines et de Pennsylvanie que notre mobilisation ne cessera que lorsque MUMIA sera libéré !

D’autres initiatives françaises font appel à votre soutien :

Campagne  » 1.000 soutiens de France pour sa libération immédiate et sans condition «  … L’objectif est presque atteint mais Il n’est pas trop tard pour vous inscrire sur cette liste qui sera portée au gouverneur de Pennsylvanie et au procureur de Philadelphie. Pour ce faire, voir les modalités en cliquant ici. Merci à celles et ceux d’entre vous qui ont déjà répondu à cet appel.

Campagne  » 100 artistes solidaires avec Mumia «  … Il est encore temps de nous faire parvenir votre création pour être aux côtés des artistes professionnels et amateurs réunis dans un livre d’art à paraître l’an prochain préfacé par Angela Davis. Prenez connaissance du panel d’œuvres déjà collectées : 100 artistes pour la libération de Mumia Abu-Jamal (mumiabujamal.com)

Envoyez nous vos images par mail (peinture, dessin, collage, sculpture, photo-montage) par mail : contact@mumiabujamal.com

Jeudi 14 décembre à 20 heures : projection du film sur l’affaire Mumia TOUTE MA VIE EN PRISON au Palais du cinéma  » Le Louxor  » à Paris. Un débat suivra la projection en présence de représentants du Collectif Mumia, d’Amnesty International France et de l’association Ensemble contre la peine de mort. Pour en savoir plus et réserver votre place

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