35ème anniversaire du bombardement de la maison des MOVE

« Mike AFRICA Jr. avait six ans lorsque le domicile de ses oncles, tantes, frères et cousins de West Philly (Philadelphie Ouest – Pennsylvanie) a été détruit. Cinq enfants et six adultes ont été tués dans le tristement célèbre bombardement de la communauté MOVE lorsque la police largua une bombe par hélicoptère sur leur maison de l’avenue Osage le 13 mai 1985. L’incendie provoqué par l’explosion se propagea, détruisant finalement plus d’une soixantaine de maisons. À l’occasion du 35e anniversaire de cet événement ignoble, le maire d’alors, Wilson Goode, a déclaré que la ville de Philadelphie devait prendre ses responsabilités en présentant des excuses officielles » …
Lire la suite de l’article de Layla A. Jones (journaliste au BILLY PENN)
et la tribune de Wilson Goode publiée par The Guardian en cliquant ici

Ce crime d’Etat, comme le réclame la communauté MOVE, ne saurait être passé à perte par excuses symboliques et tardives mais devrait se traduire par des actions concrètes de la part de la municipalité de Philadelphie, donneur d’ordre de cet ignoble bain de sang. C’est ce qu’ont exprimé 11 membres du Conseil municipal de Philadelphie dans une déclaration commune (en savoir +)

Quelques années auparavant (1978), neuf membres de cette même communauté furent arrêtés et condamnés collectivement à des peines de 30 à 100 ans de prison pour un homicide dont le meurtrier ne fut jamais identifié. Après 40 ans de prison, et autant d’années de mobilisation, sept d’entre eux ont été enfin libérés ces deux dernières années. Ils et elles avaient alors une vingtaine d’années, aujourd’hui ils et elles sont sexagénaires. Deux autres sont malheureusement décédés en prison sans que leur famille ne puisse en connaître la cause. Mumia Abu-Jamal, alors journaliste, suivit leur procès de bout en bout pour dénoncer la violente campagne raciste et injuste dont cette communauté était la victime, notamment orchestrée par la police.

Pour en savoir plus sur ces tragiques évènements

Frances Goldin nous a quittés

Frances Goldin at Occupy Wall Street, November 2011

Vous trouverez ci-dessous le message adressé à ses enfants par le Collectif français LIBERONS MUMIA. Elle s’était promise de ne pas mourir avant la libération de Mumia mais la maladie ne lui pas laissé le temps de le revoir enfin sorti de prison.

 » Quelle belle et grande dame Frances était et sera toujours ! Mumia doit être très affecté par sa disparition. Interdite de visite pendant tant d’années parce qu’elle a publié ses livres écrits en prison, Frances pleurait à chaque évocation de ses souffrances et levait le point pour sa libération. Notre dernière rencontre à son domicile en décembre avec une délégation française a été un moment de joie comme toujours, et de tristesse en même temps parce que sa santé s’était terriblement détériorée. Elle avait encore la force de nous parler et de nous embrasser affectueusement.

Merci Frances pour cette vie débordante d’engagements dans ta ville de New York. Nous continuerons les innombrables luttes que tu as menées contre toutes les injustices sociales et raciales, pour un monde de paix et de fraternité humaine. Nous continuerons inlassablement ton combat de toujours pour la libération de Mumia !

A sa famille et à ses nombreux amis, nous présentons nos condoléances « .

Sa contribution d’éditrice pour faire connaître d’autres voix que celles de l’Establissement étatsunien et d’autres horizons politiques mérite aussi d’être saluée. Aussi, pour vous donner l’envie de lire ce qu’elle promotionnait, nous vous invitons à acheter le livre traduit en français aux Editions le Temps des cerises par Claude Guillaumaud-Pujol … IMAGINEZ UNE AMERIQUE SOCIALISTE (en savoir +)

INFO AUX DONATEURS 2019

Vous recevrez très prochainement votre reçu fiscal 2019 au titre de votre DON en faveur de la défense de Mumia. Avec nos excuses pour ce retard dû aux conséquences de l’épidémie COVID-19 et aux problèmes administratifs pour vous faire parvenir votre attestation durant cette période.